Comment la mondialisation contribue à la fois au développement et à la marginalisation des pays ?

Les pays du G20 sont caractérisés par leur forte exploitation et leur intégration par excellence à l’économie mondialisée. À leur tête, la  Chine qui a su établir des relations multilatérales avec l’ensemble des pays du globe. La mondialisation a ainsi permis à certains pays  sous développés ou en voie de développement de se connecter au monde, de forger des liens diplomatiques puissants, d’accéder à de nouveaux marchés mais surtout de se positionner parmi les pays pivots au sein de l’économie mondiale. Cependant, comme l’a expliqué Jeffrey James, la mondialisation entraîne également des inégalités croissantes entre les États, ce qui mène à une marginalisation des pays pauvres. 

Les pays industrialisés bénéficient de la multiplication des échanges et des investissements directs en renforçant leurs liens avec les États émergents alors que les pays moins développés ne parviennent pas à tirer profit de leurs atouts comparatifs et se retrouvent compromis au regard des pays développés. Dans ce contexte, les pays riches de par leur dynamisme économique attirent de plus en plus des entreprises qui s’y installent et qui y investissent.C’est le cas du Canada qui rejoint les 10 plus grandes économies du monde avec un PIB de 2,251 trillions CAD en 2019. En revanche, les pays moins avancés doivent mettre en place, comme l’a proposé Alassane D. Ouattara, des réformes pour espérer attirer des investissements étrangers et ainsi développer un système économique résilient et diversifié. Ils sont appelés à ouvrir leur économie, créer un cadre réglementaire de qualité, développer le capital humain, plaider pour la protection de l'environnement et l’aménagement harmonieux de l’espace national etc.

Plusieurs acteurs participent donc à ce phénomène complexe qu’est la mondialisation,à l’instar du Fonds Monétaire International (FMI), l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) anciennement connu sous le nom du GATT, la Banque Mondiale (BM), les firmes transnationales, l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le G7, le G20 et  les pays BRICS (qui font partie intégrante du G20). Ces derniers, qui se composent notamment du Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique Du Sud,principaux pays émergents, représentent selon le FMI, 18% du PIB mondial, 40% de la population de globe, 15% du commerce, 40% des réserves monétaires de la planète et plus de 60% de la croissance mondiale en 2015. Ce qui, naturellement, n’est pas sans bousculer les équilibres mondiaux et renverser le  rapport de force Nord-Sud. Leur résilience est sans doute liée aux différentes épreuves et défis auxquels lesdits pays ont été confrontés notamment des problèmes de tensions sociales et démographiques, inégalités spatiales, inflation, instabilité politique etc.

Au-delà de la dimension économique , la mondialisation est un processus multidimensionnel, car comme l'a expliqué l’économiste Charles-Albert Michalet, elle touche plusieurs secteurs notamment le secteur culturel, environnemental, sanitaire etc. Elle est souvent qualifiée de “mal nécessaire" car bien qu'un État peut voir la portée de ses actions amoindries par les effets négatifs tirés de la mondialisation, les multiples avantages y associés ne peuvent point être ignorés. Le tourisme par exemple stimule la croissance économique d’un pays mais participe également à l’appauvrissement du secteur culturel en encourageant une standardisation des modes de vie et une commercialisation des coutumes locales.



About the author :

Kenza CHANAOUI is a young Moroccan economics student. She is currently in her second year at CADI AYYAD University in Marrakech. She is president of the "our future" club at FSJES Marrakech, member of the orientation club at FSJES, an e-commercant, a volunteer at Politics4Her and at LaRevue [DEMOS]. She is passionate about politics, economics, personal development and psychology. To her, being committed is not a choice but it is imperative, being involved is a moral and civic duty.










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